La recherche de l'Aïkidoka est celle de l'équilibre
optimal de |
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Découverte
de l'Aïkido |
Ai
Ki Do
L'AIKIDO, la "FORCE de l'HARMONIE", art créé à la fin des annnées
40 est un ART MARTIAL
adapté au monde
moderne.Le fondateur de l'aïkido, Morihei UESHIBA (1883-1969), fut inspiré
par les meilleurs
maîtres d'arts martiaux du Japon de l'époque (écoles de
Jujutsu,
d'escrime traditionnelle). L'arrière-plan philosophique ou religieux joua un rôle très important
(traditions Shinto, Zen, Tao).
L'Aikido
regroupe des techniques à
mains nues avec un ou plusieurs adversaires.
des techniques au
sabre, au bâton ou au tanto ainsi
que des techniques
de concentration, de respiration et de déplacement. |
A côté de ce retour aux sources de l'esprit traditionnel du samouraï , Morihei Ueshiba réussit à ouvrir sa pratique à des notions plus modernes (recherche de la paix, fraternité, harmonie) et développa, à partir de 1948, l'enseignement d'une discipline qui commença dés 1950 à rayonner dans le monde entier. |
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Ainsi,
l'Aikido fait appel à des
TECHNIQUES EFFICACES EFFECTUÉES SANS HEURT et VISANT à CANALISER, à
CONTRÔLER L'ADVERSAIRE. |
Contrairement au jujitsu, l'aïkido ne met pas l'accent sur des techniques de poing car il est essentiellement une pratique de défense. Pour Morihei, ce sont la rapidité et la précision des mouvements ainsi que l'esprit de décision (kime) essentiellement qui permettent de se défendre contre un adversaire armé ou non. L'aïkido comporte deux catégories principales de mouvements : les blocages (katame-waza) et les projections (nage-waza). Il existe au total plus de sept cents waza, tous plus ou moins issus des kata (enchaînements de base) qui consistent à se libérer d'une prise (te-hodoki), à projeter l'adversaire au sol en faisant pression sur un membre (rofiwe) et à l'immobiliser en lui bloquant une articulation (kansetsu-gaeshi). Ces trois types de mouvements sont la base de toutes les techniques d'auto-défense. Pour Morihei, l'harmonie entre le ki («!souffle!»), le tai («!corps!») et la nature, d'une part, et entre le shin («!esprit!») et le ri («!moralité!»), d'autre part, est essentielle et se manifeste dans le do, la «!voie à suivre pour atteindre la perfection!».
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Hitohiro
Saito Sensei: |
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Morihei Ueshiba est né le 14 décembre 1883 à Tanabe , dans la préfecture de Wakayama . Il était le quatrième enfant et le fils aîné de Yoroku Ueshiba , un fermier aisé qui possédait deux hectares de bonne terre .Dans les années 1902 , il débute dans les Arts Martiaux en étudiant le jujutsu et le kenjutsu traditionnels. En 1903, Morihei fut incorporé dans le 37ième régiment de la quatrième division d´Osaka. Son tempérament et son talent déjà exceptionnel le distingue : on le surnomme " le Dieu des Soldats " pour sa détermination au travail, son honnêteté … et son habileté à la baïonnette. L'année suivante, lorsque la guerre russo-japonaise éclate, il est envoyé au front comme caporal et en revient avec le grade de sergent pour son courage au combat. |
En 1907 libéré de l'armée il retourne à Tanabe pour
travailler dans la ferme familiale. Son père ayant profité d'une visite du judoka Kiyoichi
Tagki à Tanabe pour le convaincre d´enseigner le judo Kodokan à Morihei et n'ayant
pas hésité a transformer la grange en dojo. Morihei n'en continuait pas moins à se rende assidûment au
dojo de Sakai où il ne tarda pas à recevoir le diplôme de l´Ecole Goto. A la mi-novembre 1919, Morihei eut la douleur
d´apprendre que
son père était gravement malade . Il retourne à Tanabe, mettant ainsi
fin à une aventure de huit années . |
Pendant son voyage de retour, Morihei appris que Onisaburo
Deguchi, maître spirituel d'une secte en pleine expansion : Omoto-Kyo, et
célèbre pour son chikon kishin ( technique de méditation, ascèse mentale qui
doit conduire à la sérénité et rapprocher du divin) se trouvait près de
Ayabe . Morihei se sentit le besoin d'aller le voir le voir et resta à ses côtés jusqu'au 28 décembre. A la demande qu'il lui fit de prier pour son père, Onisaburo répondit : " Votre père est très bien comme il est ". Ces mots firent sur lui une impression profonde . Syoroku Ueshiba décéda le 2 janvier 1920 à
l'âge de 76
ans. Sa mort fut un coup très rude pour Morihei et ouvrit chez lui une période
de confusion intérieure et d´instabilité émotionnelle . Il ne tergiversa
pas. Peu de temps après, à la recherche d'une vie spirituelle, il rejoint
Onisaburo Deguchi à Ayabe avec toute sa famille. Pendant huit ans encore, il
vécut dans un petit logement derrière l'école primaire à l'intérieur même
de l´enceinte sacrée du Omoto- Kyo. |
Il était dit pourtant que Morihei ne serait pas épargné . Sa première année à Ayabe fut, à nouveau, marquée par une tragédie personnelle : il perdit ses deux fils, emportés tous les deux par la maladie. Pendant l’année qui suivit l’arrivé de Morihei à
Ayabe,
l’enseignement dispensé à l’Académie Ueshiba fut bientôt reconnu et le
bruit courut qu’il y avait là, à Ayabe, un maître exceptionnel en arts
martiaux. Le nombre d’adeptes de l’Omoto-Ryo qui venait s’entraîner
augmenta régulièrement et les soldats de la proche base marine de Maizuru s’y
intéressèrent à leur tour. Mais le 11 février 1921, les autorités
décidèrent de supprimer la secte – un acte qui fut connu plus tard comme le
" Premier incident Omoto " - et plusieurs personnes, dont
Onisaburo, furent arrêtées. Heureusement, cet événement n’eut pas de
répercussion sur l’Académie Ueshiba déjà très renommée. Au printemps de l’année 1925, Morihei rencontre un officier
de marine, maître de Kendo, qui le défie. Il accepte et gagne sans, pour ainsi
dire, avoir eu à combattre ; il avait pu visualiser la trajectoire des
coups avant que le sabre en bois de l’officier n’ai eu la possibilité de le
toucher. Tout de suite après ce duel, il alla se rafraîchir près d’un
puits où il eut un sentiment de grande paix et de grande sérénité. Il lui
parut soudain qu’il baignait dans un nimbe de lumière dorée descendue du
ciel. Son corps et son esprit devenaient de l’or... |
Cette expérience intense et
unique fut sa Révélation personnelle, son Satori. A cet instant, tout lui
devint clair. Il comprit le lien qui l’unissait à l’univers, il comprit un
par un les autres principes philosophiques sur lesquels l'Aïkido est fondé. En octobre 1930 il reçut la visite de Jigoro Kano, le
créateur du judo, Maître du Kodokan. Le 30 avril 1940, le kobukan fut gratifié du statut de
" Formation Reconnue par le Ministère de la Santé et de l’Hygiène ". |
Shimoseki |
Shimoza
Le Dojo,
"lieu de la voie", doit dénoter une simplicité et un dignité
liées à une élégance sans apprêt. |
Le Dojo est, en général, abrité mais une pratique en extérieur revêt aussi une grande importance, le kamiza étant représenté par le soleil levant. Les déplacements des pieds doivent alors conserver la fluidité acquise lors des entraînements sur la surface lisse du Dojo. |
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Keiko signifie
entraînement et Gi costume. Les couleurs les plus fréquentes sont le
blanc, le bleu et le noir, le blanc est le plus souvent utilisé. Pour des
démonstrations, l'élève peut revêtir le véritable Kimono à manches
amples. Le Keikogi est maintenu fermé par le Obi, ceinture large en tenue traditionnelle. Le noeud est placé sur le ventre pour des raisons de commodités de chute mais la position traditionnelle est dans... le dos. Le Hakama, habit traditionnel des classes nobles, est une jupe culotte autorisant une liberté totale de déplacement tout en masquant certains "tai sabaki". Elle peut être de couleur noire, bleue ou blanche. Un petit dosseret rigide (Kshi Ita) aide à garder le dos droit. |
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Le BOKEN est un
sabre en bois reproduisant la longueur, le poids et la forme d'un Katana.
Il doit façonné en bois de feuillu (dur non résineux) tel que le chêne
rouge ou blanc (Akagashi et Shirakashi), le chêne persistant, le chêne
Holme, le néflier (Biwa), l'ébène (Kokutan) ou le "Sunuke".
En général, le centre de gravité se trouve dans le premier tiers du Boken, ce qui peut varier selon les écoles. |
Le JO, "bâton
du pèlerin", fut élaboré par la recherche de Muso, maître de sabre, en réponse à sa
défaite devant Myamoto utilisant une technique de sabre à deux lames. Sa forme
ronde, le matériau naturel, la posibilité d'utiliser les deux
extrémités et son aspect innofensif en firent une arme redoutable qui
vint à bout de Myamoto.
Le Jodo (voie du bâton) fut développer par Me Shimizu et conserve ses aspects traditionnels par l'absence de compétition. |